Giro del Belvedere – 100 ans d’ histoire
Le Giro del Belvedere, qui doit son nom à la Villa Mocenigo, est né en 1923. A’ cette époque, on allait par des chemins de terre poussiéreux et le premier vainqueur fut Alfonso Piccin de l’équipe Cordignano.
La Seconde Guerre mondiale a connu une suspension temporaire, puis après la guerre, la course s’est déroulée régulièrement dans les rues de Villa di Villa, conjointement à l’exposition de vins: ce n’était pas inconcevable et ça ne l’est toujours pas que les deux événements puissent se dérouler concomitamment.
Pendant trois ans, entre 1963 et 1965, la course a été disputée sur le bref circuit du village dit « tour du bourg », mais l’année suivante, on est revenu au parcours traditionnel, qui au fil du temps est resté pratiquement inchangé et touche encore les territoires de Villa di Villa, Sarmede et Silvella.
Dans la seconde moitié des années ’60, la course a trouvé sa place précise dans le calendrier, le lundi de Pâques, et pour tous les sportifs est devenue la «classique de Pâques. »
Le prestige de la course, témoigné par la valeur des cyclistes qui participent et le nombre croissant de visiteurs, trouve son sommet en 1979, quand la course est reconnue internationalement. Au fil des années, le nombre de cyclistes étrangers de tous les pays du monde ayant une tradition cycliste augmente progressivement.
C’est l’élévation du niveau de la course qui a poussé les organisateurs à étudier un parcours plus difficile. Ainsi , en 1985, l’organisation va introduire la courte pente qui monte au village de Rugolo, en 1993 est introduite une variation décisive : les cyclistes devront se battre à deux reprises sur la montée raide de Canalet vers Montaner. La montée présente des pentes parfois terribles de 20%, semblables à certains célèbres « murs » des Flandres. Le premier avec une entreprise victorieuse, à honorer le nouveau chemin, sera Alessandro Bertolini, en maillot tricolore. Celui qui parcours le tableau d’honneur du Giro du Belvedereremarquera des protagonistes éminents dans l’histoire du cyclisme: rappelez-vous Vito Favero, maillot jaune au Tour de France, Gianni Giacomini, qui a triomphé ici avec le maillot de champion du monde remporté l’année précédente, Silvio Martinello, devenu champion olympique, Maurizio Fondriest, professionnel et vainqueur de une Sanremo, Ivan Gotti, deux fois maillot rose à Milan. Et puis Biagio Conte, Yaroslav Popovych, Sacha Modolo, Daniel Dall’Oste, Stefan Kung, Andrea Vendrame et Samuele Battistella.